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La SNCF est un service public qui coûte de plus en plus cher (14Md€, +22% en 10 ans, 500€/foyer/an) et qui ne fonctionne pas mieux.
Face à cela, le plus grand danger, c’est de ne rien changer, c’est le statu quo.
Cette réforme a été repoussée depuis des années par peur de la mobilisation syndicale. Il est temps d’agir avec un plan à la hauteur des enjeux, conformément à l’ambition du président de la République.

Remettre le réseau en bon état : retards, incidents, ralentissements. C’est l’héritage de 30 ans de tout TGV. On va mener une opération sans précédent de remise à niveau du réseau sur 10 ans : 10M€/jour investis pendant 10 ans, +50% par rapport à la dernière décennie.

Plus de trains et de meilleurs prix

Nous allons donner plus de choix aux voyageurs en ouvrant progressivement à la concurrence plus d’offres, plus de nouveaux services, plus de petits prix. La concurrence fait baisser les coûts. C’est ce qui s’est passé pour la téléphonie. La concurrence va être stimulante pour la SNCF : c’est toujours bon d’être challengé, ça pousse à être meilleur, à inventer de nouveaux services.

Des trains et un service qui fonctionnent mieux

La SNCF aujourd’hui est organisée de façon trop rigide et cloisonnée. Il n’y a pas une SNCF, il y en a 3 qui ne se parlent pas ! (SNCF Epic de tête, SNCF Mobilités, SNCF Réseau). Nous allons revoir son organisation pour en faire un seul groupe plus uni, qui fonctionne plus efficacement : plus de décisions prises au plus près du terrain, plus de polyvalence des métiers. Cela n’a rien à voir avec une privatisation : c’est un fantasme, il n’a jamais été question de privatisation. Une meilleure organisation c’est très concret pour les voyageurs : dans une gare, ce n’est pas la même direction de la SNCF qui gère les quais, la verrière, les panneaux d’infos. Ce n’est même pas la même direction qui gère le grand panneau d’infos dans le hall et celui sur le quai. Comment voulez-vous que ça fonctionne ?

Une SNCF qui ait tous les atouts pour faire face à ce nouveau monde

Nous allons arrêter à l’avenir le recrutement au statut : c’est d’abord une question d’équité dans un monde qui s’ouvre à la concurrence. La SNCF ne peut pas rester la seule à recruter au statut. Mais les cheminots actuels ne perdront pas leur statut. La SNCF devra réduire ses coûts et être mieux gérée : elle ne peut pas rester 30% plus chère que ses concurrents. Le gouvernement prendra sa part de responsabilité sur la dette pour refonder l’entreprise sur des bases solides. Sur l’ouverture à la concurrence, la concertation a permis d’avancer et d’arrêter les dispositions qui seront dans le projet de loi. L’ouverture à la concurrence sera progressive et les garanties liées au statut ont été apportées aux cheminots en cas de transfert à une entreprise concurrente, conformément à l’engagement du Gouvernement. On peut comprendre les questions ou inquiétudes des cheminots, nous sommes là pour y répondre. Cessons d’agiter des fantasmes (pas de privatisation, pas de réforme des petites lignes, pas de remise en cause du statut pour les cheminots actuels), et parlons des vraies questions concrètes qu’ils se posent. Poursuivons la concertation : c’est la seule voie possible pour apporter des réponses. Notre posture sera toujours celle du dialogue, notre porte est toujours ouverte.

Les principes de la réforme ne sont pas négociables mais les modalités le demeurent.

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