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Apprentissage : plus de 500 000 contrats signés en 2020, dont 495 000 dans le secteur privé. Un record historique. 
Porté par la réforme de 2018 et le plan « 1 jeune, 1 solution » lancé en juillet dernier pour aider les jeunes dans la crise, l’apprentissage a connu une hausse de 40% en 2020 dans le secteur privé. En ajoutant les contrats signés dans la fonction publique, la France passe, pour la première fois, la barre des 500 000 apprentis. Une année historique malgré la crise. 

Avec 495 000 contrats signés en entreprise en 2020 contre 353 000 en 2019, qui était déjà une très bonne année, l’apprentissage a connu une croissance de 40%, avec une progression homogène sur l’ensemble des territoires. Bien que cette hausse traduise pour partie un rééquilibrage entre apprentissage et contrat de professionnalisation, on peut estimer qu’il y a eu création nette en 2020 de 60 000 places supplémentaires en alternance, sous la forme de contrats d’apprentissage. 

Cet accroissement témoigne d’une réelle mobilisation des entreprises, encouragées à recruter des apprentis grâce aux aides du plan « 1 jeune, 1 solution » qui prévoient une prime de 5000 euros pour l’embauche d’un apprenti mineur et de 8000 euros pour l’embauche d’un apprenti majeur, jusqu’au 31 mars 2021. A date, plus de 400 000 demandes de prime ont été déposées par les entreprises. 

Si toutes les entreprises sont concernées par cette croissance, les primes du plan « 1 jeune, 1 solution » ont joué un rôle déterminant pour permettre aux TPE-PME de maintenir leur poids prépondérant dans l’apprentissage, puisqu’elles représentent plus des 3/4 des contrats signés. S’agissant des secteurs, on observe un développement important de l’apprentissage dans les commerce de gros et de détail et dans les services ainsi qu’un maintien des secteurs historiques de l’apprentissage tels que le BTP, l’industrie et l’artisanat et ce malgré l’impact de la crise sanitaire et économique sur ces secteurs. 

La progression de l’apprentissage en 2020 est tirée par l’enseignement supérieur, et notamment pour partie par les qualifications de niveau bac+2, qui représentent de l’ordre de 22 % des contrats. De nouvelles entreprises ont donc recours à l’apprentissage et de nouveaux profils de jeunes y adhèrent, témoignant d’une meilleure reconnaissance de l’apprentissage dans la société pour permettre de se former à tout niveau de diplôme.
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