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En rejetant l’index senior, l’ Assemblée nationale a une fois de plus démontré l’impossibilité du compromis induit par « le en même temps » ou le « et droite et gauche » nécessaire à la vitalité de la démocratie et à sa représentativité.

Pour les partis politiques Français « quand on est dans l’opposition on s’oppose » sans tenir compte des propositions. Seuls comptes les leurs, rien que les leurs et les leurs entièrement, pourvu qu’elles soient complètement antagonistes aux solutions du pouvoir en place. Dur dans ces conditions de trouver un passage, une « voie de raison ».

Le gouvernement propose, pour améliorer l’emploi des seniors, d’imposer une obligation de négociation d’un accord d’entreprise en cas de détérioration des résultats en matière d’emploi des seniors, sous peine de pénalités. C’est un compromis entre la contrainte et la sanction prônées par la gauche et la récompense voulue par la droite. Entre la carotte et le bâton nous pouvons glisser un peu de pédagogie, de responsabilité, de philosophie sur le travail tout au long de la vie. Laisser son entière place aux partenaires sociaux.

La nouvelle gauche se construit sur un monde qui n’existe pas ; fait de contraintes, de biens accaparés, de politiques imposées ; une dictature dans les mains de quelques despotes. Nous vivons en démocratie dans un monde capitaliste. Toutes solutions doivent tenir compte de cette réalité autrement ce n’est plus changer le monde, c’est le détruire.

La droite « gouvernementale » hésite entre adhérer et participer ou exister et s’opposer, faisant planer une incertitude latente sur des décisions de gestions essentielles à l’avenir de notre pays.

Les deux font le lit de l’extrême droite populiste et démagogue qui aura beau jeu d’expliquer, une fois au pouvoir, que leur programme ne peut être appliqué « vu l’état de la France » qu’on leur a laissé.

La gloire de l’État a été d’inventer, comme une sorte de miracle, les systèmes de solidarités et de répartitions que nous essayons, tant bien que mal de maintenir collectivement.
Pour moi, Il n’y a pas de guerre, ni de bataille, ni de combat. Le fond du problème n’est pas le monde que l’on rêve, toujours utopique, mais le monde dans lequel on vit, comment l’améliorer et avec qui.

Dans ces oppositions politiques stériles l’index senior n’aura peut-être pas la chance d’exister, ni aucune avancée sociétale, mais le grand perdant sera toujours le citoyen.

Imaginer une société plus fraternelle sans nécessairement la détruire reste un objectif. Œuvrer ensemble pour le concrétiser demeure une solution. Je doute que ce soit le but de nos
oppositions.

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