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Aux grandes envolées guerrières chères à certaines, j’oppose l’analyse et l’écoute… et peut-être un peu d’humanité. Le mouvement social auquel nous assistons m’apprend que les répartitions du savoir, du pouvoir et des richesses restent les préoccupations principales de nos concitoyens.

Contre tout et contre tous !

Cette posture d’exclusion des autres, qui consiste à être contre l’Etat, contre la Métropole, contre Marseille, ne peut et ne doit en aucun cas être l’unique voie(x) de la Ville.

Le champ lexical des discours de la maire d’Aix en Provence ne doit pas nous faire oublier qu’Aix fait partie intégrante de son territoire, faisant lui-même partie intégrante de notre nation. Demander l’« isolation de Marseille » comme on isole un pestiféré, comme on rejette ce « salaud de pauvre », comme si la notion de solidarité avait disparu, c’est nier l’évolution pacifiste et progressiste de Jean Jaurès que l’édile aime tant citer.

On ne choisit pas l’évolution. C’est elle qui nous choisit. Et il est important de remonter à la source des problèmes, d’apporter ensemble des solutions avec un peu de positivisme, réparer avec sagesse plutôt que d’exclure avec force, c’est parce qu’en isolant l’autre on s’isole soi-même.

Aix doit irradier dans toutes les structures : métropolitaine, départementale, régionale.

Aix doit devenir le symbole du dynamisme économique, de la richesse culturelle, et du progrès social. Elle doit être le moteur au cœur de la métropole.

J’imagine Aix première ! Je l’imagine aux devants de la scène plutôt que seule sur scène.

 

Mohamed Laqhila
Député des Bouches-du-Rhône

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