Retour sur notre riche débat "Ethic & Agriculture" du mois dernier avec…
Communiqué de presse
Mohamed LAQHILA
Député des Bouches du Rhône
Aix-en-Provence, le 4 novembre 2020
Quand le Gouvernement montre la lune, l’opposition regarde le doigt.
Suite au mouvement de fronde qui s’élève depuis le reconfinement, le député des Bouches-du-Rhône réagit et rappelle à tous, le sens du confinement et des responsabilités :
« Qu’il y a-t-il de plus simple que « quoi qu’il en coûte » ? Pour une fois, l’opposition ne pourra pas invoquer la soi-disant « pensée complexe » de notre président qui, par ces quelques mots, affirme que la vie n’a pas de prix, mais qu’elle a une valeur.
Le sujet n’est plus de savoir si l’on se contamine davantage en se rendant chez son libraire qu’en achetant sa baguette de pain, mais de comprendre qu’il faut réduire les interactions de tous au strict nécessaire pour diminuer le nombre de contaminations.
J’entends la détresse qu’éprouve une partie de notre population, mais aujourd’hui nous n’avons plus le choix ! Hier, nous enregistrions un mort de la Covid-19 toutes les 2 minutes en France. Je tiens en cela à m’adresser aux élus irresponsables de tous bords qui attisent les corporatismes et soutiennent par leurs mots ou leurs actions une certaine forme de désobéissance civile ; se montrant ainsi indignes du mandat qui leur a été confié. L’urgence est donc à la responsabilité.
Au lieu de se répandre dans tous les médias, je les invite à avoir une attitude constructive, à poser le débat, à envisager les choix.
Nous n’avons collectivement pas su éviter une deuxième vague ; le Gouvernement, dans son obligation de protection de la population a fait son devoir. Dès lors, le confinement actuel n’est pas un choix, c’est une nécessité ; une décision rationnelle. Combattre les restrictions est déjà une guerre dépassée où – malheureusement – seuls s’engouffrent les aspirants aux futures élections.
Nous sommes tous dans le même bateau face à cette épidémie, donc que certains cessent de ramer à contre-sens de l’effort collectif. Dans des temps aussi graves pour notre pays et nos concitoyens, la santé de tous doit primer sur la basse politique et la démagogie.
Les arrêtés, pris par quelques édiles, autorisant la réouverture de boutiques ne rendent pas service au « petit commerce de proximité », bien au contraire. Chaque heure que nous perdons dans des combats dénués de toute logique, ce sont des vies que nos soignants ne pourront pas sauver. C’est là la réalité crue de telles actions. Elles condamnent notre système de soins à ne pouvoir faire face à cette seconde vague !
Le choix n’est ni sanitaire, ni politicien, il est politique : c’est notre responsabilité. Il est donc essentiel que la majorité se montre unie. Il ne faut rien céder à ceux qui – sous le règne de l’électoralisme – sacrifient la santé de nos concitoyens. C’est là le devoir le plus impérieux de tout élu : protéger les Françaises et les Français. »
Mohamed LAQHILA
Député des Bouches-du-Rhône