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Le gestionnaire Réseau de Transport d’Electricité (RTE), a rendu le 7 novembre 2017 un rapport d’expertise éclairant pour le Gouvernement en vue de la révision de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) qui doit intervenir d’ici fin 2018.

Les scénarios d’évolution de la consommation d’électricité et du parc de production électrique à l’horizon 2035 présentés dans ce rapport permettent au Gouvernement de fixer trois grandes orientations en matière d’énergie :

  • Lutte contre le réchauffement climatique, qui est une priorité du quinquennat et doit guider les décisions du Gouvernement en matière de mix énergétique.
    Afin de « décarboner » notre modèle énergétique, il est nécessaire de prioriser l’arrêt de production d’électricité à partir d’énergie fossile en fermant progressivement durant le quinquennat les dernières centrales électriques à charbon de la métropole. Il s’agit également de développer les énergies renouvelables. C’est pourquoi le Gouvernement présentera d’ici janvier 2018, et sans attendre l’aboutissement des travaux de la PPE, un plan d’actions pour simplifier fortement le développement des projets de production d’énergie renouvelable et permettre leur émergence au meilleur coût pour la collectivité.
  • Efficacité énergétique : puisque tous les scénarios présentés montrent une stabilisation, voire une baisse de la consommation d’électricité à long terme, le Gouvernement souhaite conforter cette tendance dans le cadre de la prochaine PPE, et plus rapidement grâce un plan pour l’efficacité énergétique du secteur du bâtiment qui sera présenté dès cette semaine.
  • Cohérence et capacité à tenir les engagements pris.

Le Gouvernement a pris acte des études menées par RTE montrant que l’échéance de 2025 (pour baisser à 50 % la part du nucléaire dans la production d’électricité) n’est pas réaliste au regard de ses engagements en matière climatique.

Nicolas HULOT, ministre de la transition écologique et solidaire a alors précisé en conférence de presse que « si nous voulions, comme la réalisation d’un totem, s’acharner sur cet objectif en le maintenant à 2025, nous ne pourrions pas simultanément sortir de nos énergies fossiles et fermer les centrales à charbon en 2022 (…). C’est important, parce que la situation l’exige, d’être ambitieux, mais c’est aussi important de s’assurer à la fois de la cohérence de nos engagements et surtout de leur efficacité, et de notre capacité à tenir ces engagements.

Le Gouvernement réaffirme néanmoins son attachement à cet objectif des 50 %, ainsi il établira dans le cadre de la PPE, à la demande du Président de la République, une nouvelle trajectoire ambitieuse d’évolution de notre mix électrique en associant étroitement les entreprises, les salariés, les territoires et les citoyens. Celle-ci permettra d’atteindre le plus rapidement possible les objectifs fixés par la loi de transition énergétique tout en prenant en compte l’impératif climatique.

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