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Mardi a eu lieu le vote sur le projet de loi autorisant la ratification de l’accord économique et commercial global entre l’Union européenne et ses Etats membres, d’une part, et le Canada, d’autre part, et de l’accord de partenariat stratégique entre l’Union européenne et ses États membres, d’une part, et le Canada, d’autre part.

J’ai voté pour, en mon âme et conscience d’abord, mais aussi :

 1. Parce que cet accord est le premier à inclure des exigences environnementales (Accord de Paris), sociales et sanitaires ;

2.Parce que cet accord est le premier à prévoir un suivi de toutes les filières sensibles (filière bovine) sur toute la période de son application ;

3. Parce que ces avancées sont celles voulues par la majorité, au premier rang de laquelle le Modem avec Marielle de Sarnez et Sylvain Waserman ;

4. Parce que le CETA est un accord stratégique, qui donne l’opportunité à l’Union européenne d’implanter sur une partie du continent américain ses normes sanitaires et environnementales ;

5. Parce que nous devons résister à la démagogie des oppositions de Droite et de Gauche qui, après avoir promu cet accord sous Sarkozy et Hollande sans aucune réserve environnementale ou agricole, appelle désormais à voter contre ;

6. Parce que nous avons besoin de multilatéralisme et d’un libre-échange régulé :

  Le refus des accords de commerce international ne met pas fin au commerce, cela lui permet simplement de s’exercer sans règles.

Plus généralement le vote modem est dans la droite ligne de la philosophie que nous entendons promouvoir en France et avec nos partenaires et qui est résumé par la déclaration de mon homologue Jean Louis Bourlanges.

« La laborieuse ratification du traité d’échange avec le Canada a révélé la force nouvelle d’une configuration idéologique particulièrement toxique, symbolisée par l’alliance objective de Trump et de Hulot contre un monde à la fois ouvert et régulé.

 Alors que nous avons besoin d’encadrer et de contrôler les échanges mondiaux par un surcroît de multilatéralisme, tel que l’ébauche le CETA, le ralliement de fait du paladin de l’écologie au protectionnisme du dérégulateur en chef de l’économie mondiale, ne peut déboucher que sur la perpétuation du monde de sauvages, sans règle ni solidarité, qui devient chaque jour un peu plus le nôtre. 

 Il était essentiel de refuser cette dissolution de l’ambition écologique dans le chacun pour soi trumpiste. En ratifiant le traité avec le Canada, nous disons non à l’égoïsme protectionniste, à l’impuissance écologique et à l’écrasement des faibles par les forts. 

Je suis fier de voir qu’en votant en faveur d’un CETA amélioré par le travail parlementaire, les partis de la majorité ont eu le courage de tenir bon sur des principes qui sont au cœur de l’engagement collectif des peuples d’Europe. »

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