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Après des mois de procédures, réunions, concertations, les services de l’exécutif sont en œuvre sur la décharge sauvage de l’arbois. Le contrôle de l’application de la loi étant fait, le député que je suis se doit d’évaluer la législation pour améliorer les textes en matière de traitement des déchets.

 Il ne sert à rien de dénoncer, perché sur un tas d’immondice, les dérives de notre société. Il faut analyser, diagnostiquer et répondre aux différentes problématiques qui se posent.

Les artisans voient la gestion de leurs déchets comme un problème complexe, couteux, et ont du mal à répercuter le coût de leur traitement sur le devis de leurs clients particuliers. L’accès à des déchetteries est encore problématique pour les artisans qui effectuent des opérations courtes sur différents emplacements, et n’ont pas de bennes fixes.

Trop de ces déchets se retrouvent au bord de nos routes alors qu’ils pourraient être autant de matières recyclées, et réintégrées dans la production de produits neufs, ou transformés en énergie ! Le recyclage est encore limité par une exigence de traçabilité coûteuse, le poids d’un manque de coordination et une complexité réglementaire.

En juin j’ai proposé à la ministre de la transition écologique une table ronde pour définir les moyens, l’organisation, les coûts et la réglementation sur ce sujet.

Enfin je tenais à dire que derrière chaque artisan, chaque devis il y a un client. Vous, moi. Quoique nous fassions la gestion des déchets aura un prix. Elle ne doit pas servir de marge de négociation sur le coût de nos travaux. C’est notre responsabilité.

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