Retour sur notre riche débat "Ethic & Agriculture" du mois dernier avec…
Si nous avons en France une vraie facilité à poser les diagnostics nous avons cependant plus de mal à opérer des changements de fond.
J’en veux pour preuve l’immobilisme qu’a connu notre pays en matière de droit du travail. Notre pays connaît depuis longtemps un taux de chômage record, nos jeunes manquent de formation et peinent à trouver un emploi adapté.
Ce diagnostic, le gouvernement l’a posé, à nous maintenant d’apporter des solutions viables en opérant des changements de fond.
La France a la chance de disposer de nombreuses associations et groupements qui, chaque jour, accompagnent nos demandeurs d’emploi. Ces acteurs précieux sont des outils que nous devons utiliser au mieux pour combattre ce fléau.
En outre, comme le révèle l’article, certains secteurs d’activité peinent à recruter.
Voilà pour le diagnostic, à nous de nous focaliser sur ces métiers en tension et à opérer des améliorations. Il faut le faire vite et le faire dans chaque filière concernée.
La réforme du code du travail initiée par notre majorité va dans le bon sens. En effet, ce texte méritait d’être réadapté aux réalités actuelles du monde du travail.
Mais il ne suffit pas de mettre un coup de pied dans la fourmilière pour dire que tout va changer en mieux.
Travail et formation sont intimement liés.
Ainsi, dans le même temps, la formation professionnelle, jugée inefficace, illisible et injuste, doit elle aussi être réformée, l’apprentissage doit être valorisé et nous devons sur ces points opérer un véritable changement culturel.
« L’emploi est l’affaire de tous, il y a urgence et nous devons nous en saisir collectivement. »