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S’agissant de l’exploitation de l’huile de palme, l’interdiction d’en produire d’ici au 1er janvier 2020 entraine deux conséquences majeures. (Amendement n°II-2267 rectifié).

D’abord, on vient directement amputer l’économie locale d’un moteur de dynamisme industriel et d’attractivité professionnelle : la première retombée à déplorer consisterait en la fermeture de la raffinerie de la Mède. Ce faisant, ce sont des dizaines de salariés qui seraient touchés et autant de familles qui pâtiraient de la perte de ces emplois industriels. Ensuite, il faut bien garder à l’esprit qu’en l’état actuel ce serait uniquement la production qui se verrait prohibée : en d’autres termes, son utilisation serait toujours garantie en France dans l’industrie, l’alimentaire, la cosmétique et les biocarburants.

Nous devons nous imposer comme un modèle à suivre au sein de l’Europe quitte à revenir sur la directive du Parlement prévoyant la sortie des huiles végétales dans les biocarburants à 2030 ; pourtant on doit le faire sans se couper d’une dynamique économique et sans alourdir nos dépenses extérieures. Malgré ses effets néfastes et la sérieuse déforestation que la culture de l’huile de palme cause, aucune certitude ne viendrait nous assurer que notre exemple isolé soit efficace pour remédier à ces problématiques, ni suffisant pour inspirer le reste du monde.

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