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En 2017 Emmanuel Macron faisait la promesse de la fin des zones blanches, ces endroits en France où l’accès à Internet et le réseau téléphonique est quasi inexistant. Le président de la République affirmait qu’il souhaitait « encore accélérer le calendrier afin de parvenir à une couverture en haut et très haut débit d’ici la fin de l’année 2020 » et « non plus 2022 », comme Édouard Philippe l’avait annoncé lors de son discours de politique générale.

Aujourd’hui, alors que la France fait face au défi de l’enseignement à distance et du télétravail et que nous expérimentons à échelle nationale l’indispensable nécessité des outils de communication accessibles et fiables, il est impérieux de tenir cette promesse.

Dans le monde de demain il ne sera plus acceptable qu’une partie de la population et des territoires ne puissent pas avoir accès à ces technologies.

 Assurer la continuité éducative est encore plus complexe quand toutes les familles ne disposent de la couverture numérique et que d’autres se trouvent en difficulté sans les connexions pour réaliser le télétravail contraint. Nous savions la taille de l’enjeu ; nous sommes confrontés au défi de continuer à faire vivre au travers de l’école la promesse d’égalité républicaine et de concevoir une nouvelle approche du travail d’entreprise portant en lui des promesses de changement de société.

« La sécurité informatique doit être
considérée, dès à présent,
comme une priorité et un obligation »

Alors que les urgences mondiales telles que l’épidémie de coronavirus peuvent mettre en évidence les avantages d’une politique de travail à distance, la mise à disposition d’une architecture générale de réseau continue et

l’utilisation d’outils de collaboration sécurisés doit faire partie d’un changement culturel plus large et très rapide.

La sécurité informatique doit être considérée, dès à présent, comme une priorité et une obligation pour les PME et les TPE, qui estiment que les violations de données concernent surtout les grands groupes industriels. Ils se trompent : toute donnée non sécurisée est bonne à prendre quelle que soit la taille de la société. Actuellement beaucoup se tournent vers la vidéoconférence, la synchronisation ou le partage de fichiers et d’autres solutions de travail à distance pour maintenir leurs activités. L’explosion de l’usage du travail nomade ou du télétravail démultiplie évidemment les risques liés à la sécurité informatique. Les entreprises doivent mettre en œuvre des technologies de synchronisation et de partage de fichiers sécurisés afin que les employés puissent travailler à domicile tout en étant en mesure d’accéder aux données et de les transférer de manière sécurisée.

Dans le « monde de demain » ces usages vont surement perdurer. Il est de la responsabilité de la nation et de toutes ses composantes, d’inciter les entreprises à mettre en place un véritable plan de sécurité informatique. Il est du rôle du législateur d’anticiper tous les problèmes juridiques et de responsabilités qu’entrainera immanquablement l’externalisation des données sur des opérateurs privés, les TPE ou PME n’ayant pas toujours les ressources financières pour assumer un service informatique dédié. Il est du devoir de l’état d’exiger des opérateurs les investissements de couverture nationale prévus ainsi qu’un calendrier resserré de réalisation.

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