Skip to content

o Trop de Français restent aux portes des institutions culturelles qu’ils contribuent pourtant à financer. Le ministère de la Culture a toujours porté l’ambition d’une « démocratisation culturelle » ; cet objectif impose d’agir en priorité pour les publics les plus éloignés de la culture, de lutter contre la ségrégation culturelle.

o C’est d’abord en transmettant la culture dès le plus jeune âge, en développant la pratique artistique et culturelle de chaque enfant, en particulier à l’école, que s’effaceront les inégalités d’accès à la culture.

o En matière de communication et de média, de nouveaux usages viennent bouleverser en profondeur la manière dont les programmes sont regardés : au sein de l’audiovisuel public, les prendre en compte et s’y adapter sont les conditions indispensables pour assurer le renouvellement des publics et préserver l’industrie de programmes nationaux.

Ce qu’on a fait

Pratique artistique et culturelle pour tous les enfants, en partenariat avec le ministère de l’Education nationale, avec notamment : – augmentation du budget dédié à la pratique artistique et culturelle – le Plan chorales, avec un objectif d’une chorale dans 1 école primaire sur 2 à la rentrée 2018, et une chorale par école à la rentrée 2019.

Stratégie pour le patrimoine
Il s’agit d’une stratégie pour restaurer, valoriser et transmettre notre patrimoine. Le budget dédié à l’entretien et à la restauration du patrimoine a augmenté de 5% en 2018, pour atteindre 326M€, et sera stable sur la durée du quinquennat. Les zones rurales, les villes moyennes et les quartiers prioritaires de la ville feront l’objet d’une attention privilégiée.

Ce qui est en cours

Pass culture
Engagement de campagne du président de la République, le Pass Culture doit permettre à tous d’accéder à une proposition culturelle géo-localisée par le biais d’une application. A l’âge de 18 ans, les jeunes auront accès à une offre culturelle très large pour une valeur de 500 euros. L’appli est testée dans quatre départements, puis le Pass Culture sera expérimenté en septembre 2018 dans ces mêmes territoires (Bas-Rhin, Hérault, Seine-Saint-Denis et Guyane), avant une généralisation prévue en 2019.

Plan Bibliothèques
Les bibliothèques sont des portes d’entrée essentielles vers la culture et constituent à ce titre un outil majeur de la bataille pour l’émancipation menée par le Gouvernement. Ce sont des portes d’accès au service public, à l’information, au numérique. Or, si la France est bien équipée en bibliothèques, celles-ci ne sont pas assez ouvertes. Sur 7700, seules 130 ouvrent le dimanche, et, dans la semaine, beaucoup d’entre elles ouvrent aux horraires où la plupart des Français travaillent. Sur la base du rapport d’E. Orsenna, un plan d’action a été élaboré avec les collectivités territoriales pour « ouvrir plus et ouvrir mieux » les bibliothèques. Le Gouvernement a d’ores et déjà choisi de consacrer 8M€ à l’extension des horaires des bibliothèques municipales, via une enveloppe réservée dans la dotation générale de décentralisation prévue par le budget 2018.

Culture près de chez vous
Le plan « Culture près de chez vous » vise à faire reculer les inégalités territoriales en matière de culture, et à rendre la culture plus accessible à tous, en agissant en priorité dans les 86 zones définies comme des « territoires culturels prioritaires » (là où il y a moins d’un équipement culturel public pour 10 000 habitants).

Il ne s’agit pas de construire de nouveaux équipements, mais d’actionner trois leviers : – Encourager les projets itinérants, mettre les artistes et la culture sur les routes de France. Les établissements publics nationaux, souvent situés à Paris (par ex Opéra de Paris, Comédie française), seront mobilisés ; – Encourager la circulation des œuvres ; – Déployer à travers toute la France des musées numériques de proximité qui donneront un accès numérique aux œuvres des plus grands musées nationaux. Ce plan, qui sera mis en œuvre en partenariat et en dialogue avec les collectivités locales, mobilisera des moyens nouveaux du ministère de la Culture : 6,5 M € de crédits déconcentrés supplémentaires dès 2018, avec un accroissement tous les ans pour atteindre 10 M € en 2022.

A venir

Audiovisuel public
8 millions de Français écoutent ou regardent tous les jours un programme de l’audiovisuel public. Alors que les usages se modifient, la transformation numérique de l’audiovisuel public est à peine engagée.
L’objectif est d’arriver à un audiovisuel public qui réponde aux attentes de tous les citoyens, en particulier des jeunes générations, qui accentue son offre de proximité tout en préservant sa contribution à la création.

Fake news
Les fausses informations ont toujours existé mais sont plus que jamais une menace pour nos démocraties du fait du changement d’échelle permis par les outils numériques. De fait, elles ont récemment perturbé des scrutins aussi importants que l’élection américaine, le referendum britannique sur le Brexit et le referendum catalan.

C’est à la diffusion massive et extrêmement rapide des fausses informations que le Gouvernement veut s’attaquer, en se concentrant sur les canaux de propagation que sont les réseaux sociaux et les médias sous influence d’un Etat étranger.

Les mesures suivantes sont envisagées :
– obligation de transparence pour les plateformes, qui devront signaler les contenus sponsorisés, en publiant le nom de leur auteur ;
– création d’une action en référé pour pouvoir faire cesser rapidement la circulation de « fake news » diffusées massivement et artificiellement. C’est le juge des référés qui qualifiera la « fausse nouvelle » dont la définition existe déjà dans la loi de 1881. L’objectif, c’est de pouvoir réagir aussi rapidement que les fausses nouvelles se propagent ;
– pouvoirs accrus du CSA, qui sera autorisé à suspendre la convention d’un média « sous influence étrangère » pendant une période allant jusqu’à cinq semaines en période électorale.

Le texte ne remettra en cause aucune des libertés de la presse. Il ne modifiera pas la loi de 1881 et ne portera en aucun cas atteinte à la liberté d’expression ni à la protection des sources des journalistes. Il ne vise que les tentatives volontaires de manipulation.

Back To Top