En 2017 Emmanuel Macron faisait la promesse de la fin des zones…
Tous, avons dû prendre ce mois ci des décisions et choisir entre du mal ou du mauvais. Prendre des risques pour éduquer, nourrir, transporter, ….. Avec l’angoisse de contaminer nos familles ; se séparer de nos enfants sans assurance d’une sécurité sans faille pour reprendre le travail et éviter ainsi la faillite de nos sociétés.
Je me suis exprimé sur ce sujet à propos de la reprise de l’école. « Pourquoi ne pas dire tout simplement que la réouverture des écoles, en plus d’être justifiée pas un impératif pédagogique et social, est aussi et surtout justifiée par la nécessaire reprise de notre activité économique ? En effet, les parents qui laisseront leurs enfants à l’école pourront et devront reprendre progressivement leur activité professionnelle. Puisque que nous le savons aujourd’hui, nous aurons à vivre encore longtemps avec le virus, il apparaît nécessaire de reprendre progressivement nos activités pour une reprise la plus rapide qui soit de notre économie et participer ainsi collectivement au rebond de notre pays.
« Nous ne savons rien de ce
que le monde d’aujourd’hui
nous laissera pour continuer
à concevoir le monde de demain.»
Si l’ouverture des écoles me parait nécessaire, voire indispensable, elle n’en est pas moins le résultat d’un choix difficile et obscur.
L’État, c’est-à-dire vous, avez choisi, et c’est heureux, la préservation de la vie à l’argent. Le confinement a épargné des milliers de vies. Il faut maintenant retrouver le minimum de clairvoyance pour prévenir les répercussions économiques, sociales et politiques avant de prophétiser le monde qui doit nécessairement renaître.
Rien de nouveau en effet dans les multiples tribunes sur le « monde de demain », ébauches de l’ébauche de ce que pourrait être notre futur. Ancré sur des préceptes anciens : capitalisme, libre échangisme, servitude technologique, massacre de la planète…. Elles ne répondent qu’à de vieilles idéologies, tellement prêtes en « entrer en lutte » contre le monde actuel elles oublient qu’il nous protège, nous nourrit, nous soigne.
Durant ces trois derniers mois l’État a préservé l’emploi et soutenu nos entreprises au-delà de toutes prévisions mais en surendettant la France pour des décennies. (voir détails suivant). Par cela il permet au pays de repartir, il évite de nombreuse faillite, des milliers de chômeurs, des centaines de suicides. Chacun doit en avoir conscience.
Nous ne savons rien de ce que le monde d’aujourd’hui nous laissera pour continuer à concevoir le monde de demain. Tout dépendra des décisions qui seront prises non pas par les seuls dirigeants, mais par chacun de nous, sachant que chaque décision se mesurera à l’aune du risque ou de la survie collective. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise décision, il n’y a que des conséquences.