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Bien souvent, on croit que le rôle d’un député se limite à transmettre les revendications de ses concitoyens et à légiférer.

Non seulement ces tâches ne sont pas uniques mais elles impliquent aussi un ensemble de pratiques trop souvent méconnues. Parmi elles, on trouve une activité fondamentale de l’action d’un député : le débat parlementaire.

Lorsque je prends la parole devant mes pairs, je conjugue avec la sensibilité des uns, le respect des logiques partisanes propre à mon groupe et mon intime conviction. Autant vous le dire, se positionner en adéquation avec ces trois impératifs devient rapidement complexe : la vision individuelle peut aisément différer de la conscience collective et ceci même au sein d’une même famille politique. Aussi, il n’est pas rare de se retrouver déchiré entre la fidélité envers mon parti et mon attachement à des considérations personnelles divergentes. Dans l’éventualité de cette conciliation difficile, je me suis refusé à de multiples reprises à établir un compromis forcé entre deux approches qui ponctuellement ne coïncidaient pas.

ET VOUS : QUE FERIEZ VOUS ?

Car, je vous le confie, l’hémicycle s’apparente aussi à une arène politique.

Que feriez-vous pour promouvoir une vision parmi d’autres et la faire prévaloir face à des volontés antagonistes ?

J’adopte toujours un vote guidé par ma conscience morale et mon éthique de responsabilité, quitte à me dresser seul pour une cause. C’est mon choix assumé. Je m’élève en homme libre.

Lors de mon intervention sur l’article 9 de la loi PACTE, je m’élève contre ma majorité, pour un article concernant les commissaires aux comptes, dont il faut mesurer toutes les conséquences humaines qu’il entraine. L’alignement du plafond de leurs interventions sur la norme Européenne entraine la fermeture de nombreux cabinets et pourtant nous nous sommes engagés à ne pas sur- transcrire des normes européennes déjà contraignantes.

Ce mois-ci, je m’oppose à une proposition du groupe Les Républicains pour le rétablissement du pouvoir d’achat des français qui vise à défaire les accomplissements du gouvernement précédent.

J’ai martelé à l’opposition que leur raisonnement sur le pouvoir d’achat était, dès l’énoncé faux, et qu’il fallait parler de reste à vivre. J’ai dénoncé la réalité…

Les mesures annoncées par le président de la République le 10 décembre dernier en réponse à la crise sociale actuelle, entraînent une baisse des impôts et cotisations de plus de 10 Milliards d’euros. Je regrette ici que ce programme de stabilité n’intègre pas les mesures annoncées par le président en conclusion du Grand Débat National car étant pérennes, une aggravation du déficit, pour l’année 2019 et les suivantes, est à prévoir.

Pour atteindre ses objectifs sans avoir recours à la politique du rabot et alors même qu’une hausse des budgets de la justice et des armées est assurée, les réformes structurelles doivent se poursuivre :

 Après la politique du logement et la loi PACTE, la santé, la fonction publique, les retraites ou encore l’assurance-chômage font ou feront bientôt l’objet d’un projet de loi pour les adapter aux défis d’aujourd’hui.

Je suis ouvert à toutes suggestions pour réaliser une meilleure gestion de nos finances publiques tout en assurant les réformes nécessaires au service de nos concitoyens et rendre notre système fiscal plus juste.

 N’hésitez pas à m’écrire à laqhila11@gmail.com

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